top of page

PAROISSE

SAINT  

FRANÇOIS

Louvain-la-Neuve

Commémoration de tous les fidèles défunts | 2/11/25 | Abbé Jérémie Kalumire


ree

Un récent sondage IFOP-Famille chrétienne sur notre rapport à la mort et aux morts relèvent trois catégories des personnes : ceux qui croient en une vie après la mort, ceux qui n’y croient pas et ceux qui ne savent pas. Parmi ceux qui croient en une vie après la mort, seuls 7% espèrent « voir Dieu » après leur mort alors que 40% n’attendent rien, et que les autres oscillent entre « tunnel de lumière » (façon New Age) et réincarnation (façon bouddhiste), ou au mieux les retrouvailles avec ses proches. Par contre, de la relation avec nos proches défunts, il n’y a qu’une personne sur quatre qui répond : « aucune ». Les autres vont encore au cimetière, allument une bougie pour eux, ressentent encore leur présence, leur bienveillance. Ce qui est très « horizontal » : sentiment de solidarité à travers la mort, mémoriel, effet psychologique ou symbolique.

 

En effet, si des peuples depuis toujours et quelles que soient leur culture, leur religion, leur génie propre, développent des croyances au sujet de la mort, il est important de savoir quel est le sens chrétien de la célébration de la commémoration de tous les fidèles défunts.

 

L’expression « les âmes des justes sont dans la main de Dieu », dans la première lecture (Sg 3,1-6.9), est une réflexion croisée entre la tradition grecque païenne et la pensée d’Israël : les âmes sont ce principe immatériel qui exprime l’originalité et le caractère singulier de la personne humaine, un concept philosophique ; les « justes », ce sont ceux qui ont vécu de la Loi de Dieu transmise par Moïse. Ainsi, pour les croyants, la mort physique marque la séparation entre le corps et l’âme. Elle est celle par laquelle passent tous les hommes. Les croyants ne doivent pas craindre cette mort mais ils doivent plutôt vivre en s’y préparant pour que lorsqu’elle arrivera, que leur âme retourne paisible et joyeuse vers le créateur. Par contre, la mort spirituelle, celle du feu éternel comme le dit le Christ ou la seconde mort comme l’indique le livre de l’Apocalypse, elle est dangereuse car elle marque la séparation de l’homme avec Dieu.

 

Penser à nos défunts, c’est penser à ceux qui, comme l’indique l’étymologie de ce mot latin défunts (defuncti« ont accompli leur fonction », ont réalisé leur humanité, se sont essayés à aimer, à vivre en s’offrant à leur semblable. L’Evangile (Jn 6,37-40) nous a rappelé la parole de Jésus : c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et Jésus assure qu’il « les ressuscitera au dernier jour ». Dieu désire sauver tous les hommes ! Magnifique espérance dont St Paul proclame dans la deuxième lecture (1 Co 15, 51-57) : le Christ devenu le Seigneur et des morts et des vivants.

Mais, puisque Dieu n’est qu’amour, l’homme étant imparfait, il est possible que nos proches aient quitté la terre sans avoir fini de réparer tous leurs torts. Nous comprenons la nécessité de prier pour nos défunts. Le purgatoire est donc le signe de l’amour ineffable de Dieu qui ne veut perdre aucun de ses enfants et l’occasion pour nous d’étendre notre charité même à ceux qui nous ont quittés. Par nos prières, nous implorons donc la miséricorde du Seigneur de hâter leur purification et de leur donner la victoire définitive sur la mort. Notre prière s’ouvre aussi à ceux et celles qui peuvent nous avoir offensés, scandalisés, et à toutes les âmes du purgatoire. Dieu aime toute l’humanité !

Commentaires


Contacts
Paroisse Saint-François d'Assise

Avenue Jean-Libert Hennebel, 30

1348 Louvain-La-Neuve

secretariat@paroissesaintfrancois.be

Phone: +32 (0) 10 45 10 85

Missions

Mariages

Funérailles

Baptêmes et autres...

[plus d'informations]

À propos

Découvrir notre histoire ainsi que les membres de l'équipe pastorale actuelle, c'est suivre les pas des premiers chrétiens de la ville de Louvain-La-Neuve...

[plus d'informations]

bottom of page